
La Planète Mars
LE LARGAGE DU ROBOT
Le largage du robot et l'une des étapes les plus cruciale lors de l'exploration d'une planète. Elle est bien plus délicate qu'une mise en orbite d'un satellite et requiert un travail plus important... Nous pouvons alors nous demander comment les robots sont-ils largués et à quelles conditions faut-il s'adapter ?

Schéma de l'attérissage d'un robot par nacelle.
Le Largage du rover se décompose en trois étapes :
1° -Lorsque la nacelle entre dans l'atmosphère le parachute se déploie à une altitude donnée. Une fois que la nacelle est suffisament ralentie par le parachute, le bouclier thermique (bouclier servant à protéger la nacelle au forte température dû aux frotements dans l'atmosphère) est libéré pour alléger la nacelle. Ensuite la nacelle est stabilisée et équilibrée par le contre-poids Jettison permettant d'activer les rétro-fusées qui agissent en fonction des ordres calculés par le MLE ("Multi Laser Engine" en français Moteur à Multiple Lasers) qui interprète l'environement pour "déduire" la zone d'atterissage qui est préalablement évaluée avec une grande présision.
2° -Puis les rétro-fusées secondaires (ou moteurs) sont toutes activées et le bouclier arrière est éjecté avec le parachute pour à nouveau alléger la nacelle.
3° -Enfin la libération du robot est ammorcée. Les rétro-fusées secondaires sont coupées, le robot est libéré puis démare en autonomie. La nacelle s'envole hors de la planète en épuisant ses dernières réserves pour être abandonnée dans l'espace.
Le choix du site d'atterrissage du rover est crucial pour le succès de la mission. Le site doit présenter un environnement géologique ou un ensemble d'environnements propices à la vie. Il doit permettre de réaliser la plus grande variété d'expériences afin de maximiser le nombre d'axes de recherche pouvant être explorés et de minimiser les déplacements dans le but d'optimiser le temps de l'expédition.
Le site de l’atterrissage doit présenter des spectres indiquant la présence simultanée de plusieurs minéraux hydratés comme des argiles avec des sulfates hydratés. De plus l'hématite, les sulfates, les silicates, des chlorures et d'autres oxydes de fer, pourraient avoir permis la fossilisation d'éventuelles formes de vie martienne. Ainsi la planification de l'atterrissage permet de garantir que le rover démarre dans des conditions opptimales.