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Interview de Alex Torres, ingénieur au CNES

 

- Quels sont les outils de mesure du robot?

 Les instruments de mesure sont nombreux, et la France participe sur deux d’entre eux : le ChemCam, un laser placé sur

le haut du mat qui permet d’analyser la composition des roches à distance ; et le SAM, un four qui permet d’analyser

les échantillons prélevés du sol par le bras du robot.

 

- Est-­ce qu'il y a eu des informations exploitables récupérées par le robot ?

 Il y a eu énormément de données exploitables sur ce robot, en particulier il a trouvé des roches qui laissent à penser

qu’il y a eu de l’eau sur Mars.

 

- Quels sont les inconvénients du robot? Et comment le pilotage est­-il organisé ?

 Je ne pilote pas le robot Curiosity mais je travaille dans le développement de robots similaires que l’Europe enverra sur Mars dans les années à venir.

Le retard de communication avec un robot dépend de la position relative de la Terre et Mars sur leurs orbites à chaque

moment, il est de l’ordre de 20 à 40 minutes. L’inconvénient de ce retard est qu’on ne peut pas piloter le robot avec

une télécommande comme on le ferait sur la Terre ou même sur la Lune. Nous sommes dans l'incapacité de lui donner un lot de commandes ou un objectif à atteindre pour qu'il puisse travailler en autonomie. Ces fonctionnalités de navigation autonome sont encore très limitées et c’est le sujet sur lequel on travaille principalement dans notre équipe au CNES.

Par Antonin Didier, Jean de Gheldere, Timothé Desbordes.                TPE                    Lycée l'Immaculée Conception à Carpentras

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